En 2006, Apple n’a pas hésité à laisser tomber l’architecture PowerPC en présentant dans la foulée une version de Tiger déjà compilée pour Intel, donnant corps aux lointains échos du projet Marklar. Les développeurs s’y sont adaptés. Mais alors, peut-on considérer que la firme négociera prochainement un nouveau virage ? Il existe en effet de bonnes chances pour qu’Apple continue d’aller dans la direction qui l’arrange en fonction des opportunités. On trouve actuellement la puce A4 dans l’iPhone 4 (
coque iPhone 4) et l’A5 dans l’iPad 2 (
coque iPad 2) et sans doute dans l’iPhone 5. Si la firme ne construit pas directement ces puces, elle en conçoit une partie du design et peut donc orienter son développement dans la direction qui l’intéresse. En outre, il existe bien des rumeurs parlant d’un MacBook Air équipé d’une puce A5 en test dans les labos de la société. Peter Misek estime que la volonté des utilisateurs de produits Apple est de retrouver systématiquement les mêmes données, qu’ils se servent d’un iPhone (
étui iPhone 4), iPad (
étui iPad 2) ou d’un Mac. L’analyste pense que pour arriver à une telle concentration sur l’utilisateur, iOS et Mac OS X ne pourront pas rester séparés.
D’un autre côté, un tel changement n’irait pas sans quelques impairs. Au premier rang se trouvent les performances. Si les puces ARM sont très adaptées au monde de la mobilité, les ordinateurs classiques sont un autre domaine. N’importe quel Mac aujourd’hui est équipé d’un processeur qui est non seulement 64 bits, mais également dual-core, ou davantage. Si le dual-core commence à débarquer dans les puces ARM (comme dans le Galaxy S2 (coque Samsung Galaxy S2 ) de Samsung), il faudra encore attendre plusieurs années pour le 64 bits.
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